Réflexions sur la pandémie

Je ne sais pas pour vous, mais dans mon cas, sans la pandémie, JAMAIS je n’aurais passé autant de temps sans travailler. Cette période d’arrêt forcé m’a donc permis de prendre le temps pour avoir des réflexions sur mon emploi du temps.

J’en avais marre de dire : « je n’ai pas le temps » alors qu’en fait j’aurais dû dire : « je n’ai pas pris le temps »

Dans les premières semaines d’arrêt, j’ai eu beaucoup de difficulté à tenir en place. J’étais prête à retourner derrière l’appareil photo et à accomplir de nouveaux projets. Je m’inquiétais beaucoup à propos des opportunités d’affaires ratées. Je me posais mille et une questions. Devrais-je me recycler autrement en tant que photographe ou encore complètement réorienter ma carrière ? Bref, mon cerveau allait à cent mille à l’heure. À un moment, j’ai compris que je n’aurais pas le choix de me poser et de réfléchir… Dès le moment où j’ai réussi à me « débrancher », j’ai pu réaliser plusieurs constats.

J’ai fini par me rendre compte que je ne prenais pas assez de temps pour moi. Pas assez de temps pour réaliser des activités qui n’ont pas de liens avec mon métier de photographe. J’ai pris conscience de toutes les heures et l’énergie que j’invertissais dans mon entreprise. Temps et énergie dont il ne restait que des miettes pour mon conjoint et moi ainsi que pour les autres activités qui me passionnent. Il y avait longtemps que je n’avais pas vraiment pris le temps de simplement prendre le temps. Sans m’en rendre compte, j’étais épuisée d’être toujours pressée. J’en avais marre de dire : « je n’ai pas le temps » alors qu’en fait j’aurais dû dire : « je n’ai pas pris le temps ».

La vie est bien faite parfois (même souvent) !

Les semaines de repos suivants ces réflexions ont donc été accueillies plus sereinement. Je me suis accordé du temps et j’en ai profité pour m’occuper avec des passe-temps n’ayant pas de liens avec mon travail. Lorsque j’ai finalement lâché prise, j’ai réellement pu profiter de ces instants précieux que je ne m’étais pas accordés depuis longtemps. Le temps d’arrêt m’a aussi permis de m’ennuyer de mon métier, ce qui est une bonne chose. Un signe que j’ai toujours la flamme et que j’adore ce que je fais. J’ai compris que j’étais à la bonne place, au bon moment ! La vie est bien faite parfois (même souvent) !

Pour conclure

C’est donc avec de belles résolutions que j’entame mon retour derrière l’objectif. J’ai décidé de prendre seulement de trois à quatre séances par semaine plutôt que souvent jusqu’à six. J’aimerais m’accorder plus de temps de préparation avec chacun de vous, afin de vous faire vivre une expérience client encore plus complète. Et je compte bien essayer de garder cette habitude dans ma vie personnelle aussi.
 
Est-ce que la pandémie et le confinement vous à vous aussi permis de vous remettre en question sur certain aspect de votre vie ?
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